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jeudi 4 avril 2019

TWEE GEBRODERS (SM ET3041)

Type : Cotre à corne, tjalk.

Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ;  une grand-voile à corne et un flèche ; un foc, une trinquette ;  bout-dehors.


Matériaux : coque  en fer riveté ; mât en fer
Date et lieu de lancement :  1899 à Hasselt, aux Pays-Bas.
Utilisation initiale : péniche de transport (tjalk)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Guipry-Messac (Ile et Vilaine, sur la Vilaine)

Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de croisière (privé)
 
Signification du nom : Twee Gebroders, en néerlandais, signifie Deux Frères.

Longueur hors-tout :  m
Longueur de la coque : 20 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  m
Tirant d'eau maximal :  m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 42 t.
Surface maxi de voilure :  m² 

État : restauré, bien entretenu

Avant : étrave  ronde, caractéristique ;  bout-dehors.

Arrière : rond, à voûte ;  barre franche. 

Coque : Bleue  ; auparavant, orange  ;naguère, noire et pavois vert ; dérives latérales. 
Superstructures :  rouf

    Twee gebroders, lancé en 1899 dans la région de Hasselt (Pays-Bas, )province d'Overijsel) était une péniche (tjalk, ou, plus précisément, aak) comme il y en avait en très grand nombre aux Pays-Bas et en Belgique
    Pas d'autres renseignements sur ce bateau privé qui participe parfois aux fêtes maritimes de Brest et de Douarnenez.
  .
     Il existe encore de nombreux tjalks comparables aux Pays-Bas ; en Bretagne, on peut rencontrer quelques autres unités, notamment Het Leven, qui navigue dans la région de l'embouchure de la Vilaine, du Golfe du Morbihan et en Loire Atlantique, ainsi que sur la Vilaine fluviale, Korriganez et De Vrouwe Cornelia.

mardi 5 mars 2019

KORRIGANEZ

Type : Cotre à corne, tjalk.


Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ;  une grand-voile à corne et un flèche ; un foc, une trinquette ;  bout-dehors.


Matériaux : coque  en fer riveté ; mât en fer
Date et lieu de lancement :  1907 à Hoogezand, au NE des Pays-Bas (province  de Groningen, au SE de la ville)
Autres noms  :
Utilisation initiale : péniche de transport (tjalk)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Betton (Ile et Vilaine, sur le canal d'Île-et-Rance)

Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de croisière associatif.
 
Signification du nom : Korriganez, en breton est le féminin de korrigan ; donc Korrigane, en français. Les korrigans sont des sortes de lutins des légendes bretonnes, hantant les landes et les bois ; tantôt sympathiques, tantôt maléfiques, selon la personnalité et l'attitude des humains qui les rencontrent.

Longueur hors-tout : 21,2 m
Longueur de la coque : 19,5 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 4,45 m
Tirant d'eau maximal : 0,65 m
Tirant d'air : 18 m (2,5 m pour le passage des ponts)
Déplacement : 35 t.
Surface maxi de voilure :  m² 

État : restauré, bien entretenu

Avant : étrave  ronde, caractéristique ;  bout-dehors.

Arrière : rond, à voûte ;  barre franche. 

Coque : Bleue  ; auparavant, orange  ;naguère, noire et pavois vert ; dérives latérales. 


Superstructures :  rouf

    Korriganez, lancé en 1910 était une péniche (tjalk) comme il y en avait en très grand nombre aux Pays-Bas. Elle transportait, par les canaux et les lacs de la région, des matériaux en vrac (produits agricoles, bois) jusqu'en 1958 ; par la suite, elle a été restaurée et transformée en bateau habitable en 1983 par un Néerlandais qui l'a amarrée à Groningen. Puis, toujours aux Pays-Bas, le tjalk a navigué à la voile, participant à des régates organisées pour ce type de bateau, jusqu"en 2010.
     Rachetée alors par Linda Guidroux, de Châteaulin dans le Finistère, elle a été ramenée dans cette région, par le canaux et par la mer. Sa propriétaire l'a cédée à une association qui s'occupe de l'entretien, mais elle reste capitaine du bateau. Korriganez navigue désormais sur la partie maritime de  l'Aulne et en rade de Brest. Mais, depuis que le lit du fleuve a été dragué à une profondeur suffisante, la péniche peut la remonter jusqu'à Châteauneuf du Faou. Le mât peut pivoter sur sa base pour le passage sous les ponts ; la largeur des écluses est juste suffisante. Le bateau peut également faire de la croisière côtière, notamment en baie de Douarnenez : il participe aux fêtes maritimes de Brest et de Douarnenez.
   Grâce à sa coque métallique solide et à son fond plat, le bateau peut s'échouer facilement dans des mouillages abrités, sans nécessiter d'équipements portuaires.
     Korriganez peut embarquer 14 personnes à la journée et 10 en croisière. Voir le site de l'association. 
      Il est labellisé B I P .
     Il existe encore de nombreux tjalks comparables aux Pays-Bas ; en Bretagne, on peut rencontrer quelques autres unités, notamment Het Leven, qui navigue dans la région de l'embouchure de la Vilaine, du Golfe du Morbihan et en Loire Atlantique, ainsi que sur la Vilaine fluviale et De Vrouwe Cornelia.

vendredi 6 juillet 2018

KROG E BARZ (VA 79879)

Type : Sloup ou cotre à corne 
 
 
Semaine du Golfe 2023

Semaine du Golfe 2019, devant Port-Navalo

Semaine du Golfe 2017

 
Semaine du Golfe 2003



Temps-fête Douarnenez 
 
Gréement : mât en 1 seule  partie (à  pible) ;  une grand- voile à corne, un flèche ; un foc, une trinquette.


Matériaux : coque et  pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1991, à Loguivy de la Mer, près de Paimpol, dans les Côtes d'Armor.
Autres noms  : aucun 
Utilisation initiale : voilier de plaisance, réplique d'un bateau de pêche de 1910 (langoustier)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Port-Navalo (Morbihan)
Dernière utilisation connue : Voilier de croisière et de promenade.

 Signification du nom : Krog e Barz : c'est une locution bretonne, qui se traduit par "croche dedans". Une action qui doit être efficace quand on veut remonter les filières de casiers.
  
Longueur hors-tout :  22,5 m
Longueur de la coque : 14,6 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale : 4,6 m
Tirant d'eau maximal : 2,5 m
Tirant d'air : 18 m
Déplacement : 25 t.
Surface maxi de voilure : 220  m² 

État : récent, entretenu régulièrement
Avant : étrave presque verticale ; bout-dehors.

 
 
Arrière : voûte élancée, dite "en cul de poule".
Coque : blanche ; pavois vert foncé ; naguère, elle était blanche avec un liston arc-en-ciel.

Superstructures : très discrètes : clairevoie, descentes..
     Krog e Barz est une réplique de caseyeur (de 1910) de Loguivy de la mer. Il  a été construit entre 1988 et 1992 par Xavier Buhot-Launay, sur un terre-plein du port de Loguivy  ; ce petit port, sur la rive droite de l'embouchure du Trieux, en face de Bréhat,  a été rendu célèbre par une belle chanson de François Budet, qui nous conte les vieux bateaux à voiles et les vieux marins.  Il y a eu jusqu'à plus de 100 bateaux, dont une quarantaine de  bocqs langoustiers dans ce petit port qui, aujourd'hui, n'est utilisé que par quelques bateaux (surtout des caseyeurs, comme autrefois).
      Le bateau qui a servi de modèle pêchait surtout la langouste, en Manche, dans les parages des îles Scilly et également autour des îles bretonnes, d'Ouessant à Belle-Île, voire jusqu'au Portugal. Cette activité a surtout existé jusqu'à la deuxième guerre mondiales. Plus tard, les grands langoustiers sont allés chercher les langoustes plus loin, sur les côtes du Portugal, du Maroc et de Mauritanie. Ils avaient Camaret comme principal port d'attache. Une réplique de langoustier à voiles a été construite il y aune vingtaine d'années : c'est la très connue Belle Étoile .
      Krog e Barz a déjà traversé l'Atlantique. Toujours immatriculé à Paimpol, le cotre est aujourd'hui basé à Port-Navalo, à l'entrée du golfe du Morbihan. Xavier Buhot-Launay l'a vendu en 2008 à Jérôme et Marc Suillerot, qui ont continué la même activité avec enthousiasme ; ils proposaient des sorties à la journée (18 passagers, en plus du patron et d'un marin) dans le golfe du Morbihan, en baie de Quiberon et vers les îles (Houat, Hoedic, éventuellement Belle-Île). Le cotre participe à des rassemblements de voiliers traditionnels. Comme à chaque édition, il était évidemment à la semaine du golfe du Morbihan 2011, sur son "terrain de jeu" habituel. Nous avons eu la chance d'y embarquer, pour une super balade à l'île d'Houat : déjà rapide par petit temps, il devient très performant et sportif dans la brise, laissant derrière  la plupart des voiliers traditionnels de sa catégorie ; l'ambiance à bord est également des plus sympas : un voilier à recommander ! il était présent aux semaines du Golfe 2013, 2015 et 2015, à Douarnenez pour temps-fête 2014 et aux fêtes maritimes finistériennes de 2016. A l'automne 2017, un jeune marin s'est vu confier le commandement du bateau : Alan Saulnier. Il l'a acheté, l'a restauré en 2018 et le fait naviguer, avec son second Alan Yaouank, dans le Golfe du Morbihan et le Mor Bras (entre la côte, Hoedic, Houat et Belle-Ile) pendant la belle saison. Il participe toujours aux principaux rassemblemnts nautiques.
 

mardi 19 avril 2016

SKÅL

Type : Cotre à corne.









Gréement : 1 mât en une seule partie; grand-voile à corne, 1 flèche ; 2 focs sur bout dehors , une trinquette . foc ballon au portant.
Matériaux : coque  et  pont en bois (structure en chêne, bordés en pitch-pin) ; mât et espars en bois.
Date et lieu de lancement : 1930 dans le Massachusetts, au chantier de Casey Fairheven , sur des plans de Philip Rhodes
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale : voilier de course-croisière
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Sanary ; immatriculé à Audierne.
Utilisation actuelle : voilier de course-croisière 

Signification du nom : Skål : dans la plupart des langues scandinaves, cela signifie santé, bol, etc : c'est ce qu'on dit quand on port un toast, quand on boit à la santé de quelqu'un : yech'ed mad, en breton.
 :
Longueur hors-tout : 18,1 m
Longueur de la coque : 14,65 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 3,8 m
Tirant d'eau maximal : 2,15 m
Tirant d'air : 19 m
Déplacement : 18 t (dont quille en fonte de 5,5 t)
Surface maxi de voilure : 153 m² au près
État : récent, bien entretenu
Avant : étrave  inclinée, à profil convexe ; bout-dehors.
 
Arrière : voûte et tableau élancés. Barre à roue avec tortue.
 

 
Coque : blanche. Fine ligne foncée terminée à l'avant et à l'arrière par un dessin.

Superstructures : rouf bas devant le cockpit, avec 6 hublots ronds sur chaque bord.

   Skål est un yacht construit pour la transat (d'Amérique en Angleterre) de 1931, qu'il a terminée en 2ème position derrière le célèbre Dorade.Il est ensuite resté en Angleterre, avec 4 propriétaires successifs. Après de nombreux succès en régates et de nombreuses croisières, le gréement a été transformé en bermudien, le pont a reçu un rouf peu élégant, etc...Puis le voilier a été abandonné, comme beaucoup d'autres.  
    Il a été retrouvé en Angleterre par un Français qui a tenté de le ramener en Bretagne. Après un naufrage dans le Raz de Sein, le bateau est renfloué, mais encore plus abîmé. Complètement restauré en 2007 au chantier d'Hubert Stagnol, à Bénodet en gardant les pièces d'origine qui pouvaient être conservé, Skål a retrouvé exactement son aspect d'origine. Il navigue tantôt en Bretagne,  tantôt en Méditerranée, où il a participé aux régates classiques.