LA GUITTE

Type : Sloup ou cotre à corne.

 Gréement : 1 mât en 1 seule  partie (à pible), en bois non peint ; vergue en bois également ; GV, trinquette et foc sur bout-dehors ; blanches en 2023..

Matériaux : Bois

Date et lieu de lancement : 2007, à Douarnenez, par le chantier de l'Enfer. Réplique d'un bateau de pêche construit en 1936 au chantier Stipon du Fret (rade de Brest).

Autres noms  :

Utilisation initiale : bateau de pêche à la voile.
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : L'Hôpital-Camfrout

Utilisation : voilier de pêche-promenade .

Signification du nom : La Guitte : ?

 

Longueur hors-tout :  8 m

Longueur de la coque : 5,5 m

Longueur à la flottaison :  m 

Largeur maximale : 2,2 m

Tirant d'eau maximal : 1,3 m

Tirant d'air :  m

Déplacement :  t.

Surface maxi de voilure : misaine de  m² 
État : bien entretenu.  

Avant : étrave droite, peu inclinée 

 

Arrière : tableau peu  incliné ; safran à aiguillots et fémelots, barre franche. Nom écrit en italiques, sur le tableau, à tribord.

Coque :  blanche, préceinte jaune.  Nom à l'arrière, en italiques, sur la préceinte.

 

Superstructures : canot creux.

La Guitte est la réplique d'un bateau de pêche, appelé Guitte, construit en 1936 au Fret ; d'abord basé à Brest, puis à Camaret à partir de 1942; Après avoir longtemps navigué à partir de ce port, il a terminé son existence au Fret, près du chantier où il a été construit. La réplique actuelle est une des œuvres du réputé chantier de l'Enfer, à Douarnenez et a permis l'apprentissage du métier pour 8 charpentiers. Elle navigue surtout en rade de Brest et fait partie de la flottille des Voiles de Camaret.

 

COURRIER DES ÎLES

 

 Type : Cotre à corne.

Gréement : 1 mât en 1 seule  partie (à pible), en bois non peint ((sauf le haut, peint en blanc ; corne et gui couleur bois ; grand-voile (non bômée) et foc sur bout dehors marron ; trinquette et flèche blancs. petit et grand foc.

Matériaux : Bois

Date et lieu de lancement : 1986 par le chantier Claude Anfray à Granville ; architecte Marin Marie.

Autres noms  : aucun.

Utilisation initiale : Transport de personnes et de marchandises (borneur) entre Grnaville et les îles Chausey..
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Locmariaquer, mais il a conservé un lien avec Granville et est resté immatriculé à Cherbourg (dont dépend maintenant Granville)

Utilisation : voilier de promenade .

Signification du nom : Courrier des Îles : bateau construit pour assurer le transport de personnes et de marchandises entre Granville et les îles Chausey

Longueur hors-tout :  14,8 m

Longueur de la coque : 10,9 m

Longueur à la flottaison : 9,6  m 

Largeur maximale : 3,65 m

Tirant d'eau maximal : 1,6 m

Tirant d'air : 15,2 m

Déplacement : 12  t.

Surface maxi de voilure : 90 m² au près.
État : restauré, bien entretenu.  

Avant : étrave droite, peu inclinée . 

 

Arrière : tableau peu incliné ; safran au tableau, barre franche ; nom + initiales CH écrit sur l'arrière bâbord.

 

Coque : blanche et bleu clair  ; pavois bleu (autrefois, vert) avec fine ligne jaune..

Superstructures : Rouf vitré volumineux, cockpit..

  Courrier des Îles a été dessiné et construit par le célèbre peintre de marine Marin Marie pour son usage personnel et la desserte des îles Chausey au départ de Granville par son armateur, Gilbert Hurel. Il était conçu pour être manœuvré par un seul marin. 

   Depuis 2023 le bateau a quitté le port de la Manche pour le Morbihan. Son port d'attache est maintenant à Locmariaquer, à l'entrée du Golfe du Morbihan et Mathieu Moizan, son nouveau capitaine, le mène encore vers une île : Houat !

SASSAROZ

 

 Type : Sloup à corne.

Gréement : 1 mât en 1 seule  partie (à pible), en bois (sommet peint en blanc) ; corne et gui en bois également ;

Matériaux : Bois

 

Date et lieu de lancement :  par le chantier Mallard à Saint-Servan.

Autres noms  : Marie Jeanne

Utilisation initiale : bateau de pêche : maquereautier (à Saint Maol, on écrit macrotier)
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Saint-Goustan, Auray.

Utilisation : voilier de pêche-promenade, croisière côtière .

Signification du nom : Sassaroz : sans doute un homonyme de Ça s'arrose... !

 

Longueur hors-tout :  8,9 m

Longueur de la coque : 6,4m

Longueur à la flottaison : 6 m 

Largeur maximale : 2,2 m

Tirant d'eau maximal : 1,25 m

Tirant d'air : 11, 6m

Déplacement : 3,5 t.

Surface maxi de voilure : 52,4 m² 
État : restauré (dernières  restaurations en 2006 et 2016), bien entretenu.  

Avant : étrave droite, peu inclinée ; numéro  VA 272937 .  

 

Arrière : tableau incliné ; safran à aiguillots et fémelots ; barre franche.

 

 

 Coque :  blanche,pavois vert foncé.

Superstructures : Rouf et cockpit.

Le Sassaroz est un ancien bateau de pêche aux maquereaux (ligneur avec tangons). C'est un de splus anciens de ce type en état de naviguer, mais il a été restauré et modifié pour une utilisation comme bateau de plaisance ; notamment dans les années 1980 , quand il a été aménagé avec un rouf et un cockpit. Il a également été restauré en 2017-2018.Il fait partie de l'association mod kozh, basée à Saint Goustan, le port d'Auray ; mais il est immatriculé dans le quartier maritime de Vannes. Un article lui a été consacré dans le Chasse-marée ,° 97 et il est en couverture du numéro 146. Il participait à la Semaine du Golfe 2023, où j'ai pris les photos sous voiles.

SAINTE CHRISTINE (CM 267 788)

 Type : Sloup à corne.

Gréement : 1 mât en 1 seule  partie (à pible), en bois non peint (sauf le haut, peint en blanc ; corne et gui couleur bois). Grand-voile et trinquette marron en nylon, pas de bout-dehors. 

Matériaux : Bois (œuvres mortes en chêne, bois exotique au-dessus de la flottaison)

Date et lieu de lancement : 1966 par le chantier Le Got (à Brest)

Autres noms  : .

Utilisation initiale : goémonier travaillant sur l'archipel de Molène (le bateau servait au transport ; il était échoué le temps de la récolte, qui était faite à pied ) : un des derniers goémoniers ayant travaillé ainsi.
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Camaret.

Utilisation : voilier de pêche-promenade .

Signification du nom : Sainte-Christine : Plusieurs saintes s'appellent ainsi. Une chapelle est consacrée à l'une d'entre elles sur la commune de Plougastel et le nom du bateau vient peut-être de là.

Longueur hors-tout :  6,5 m

Longueur de la coque : 6,5 m

Longueur à la flottaison : 5,8 m 

Largeur maximale : 2,5 m

Tirant d'eau maximal : 0,9 m

Tirant d'air : 7,8 m

Déplacement : 2,5 t.

Surface maxi de voilure : 25  m² 
État : restauré, bien entretenu.  

 

Avant : étrave droite, peu inclinée ; numéro CM 267 788 sur chaque bord. 

Arrière : tableau peu incliné ; safran à aiguillots et fémelots, barre franche ; nom écrit sur l'arrière bâbord.

 

Coque : noire, ligne jaune, préceinte bleue ; moustache blanche.
Superstructures : aucune, bateau creux, pontage avant jusqu'au pied du mât..

   Sainte Christine est une ancien goémonier à moteur utilisé jusqu'en 1982 pour la récolte du goémon dans l'archipel de Molène au départ de Lampaul -Plouarzel. Basé ensuite à Morgat, il a ensuite pratiqué la petite pêche en baie de Douarnenez. Acquis en 1995 par l'association Belle Étoile de Camaret, il a en fait été abandonné, puis vandalisé. Cédée pour un franc symbolique à l'association Pen ar Vir, le bateau a été sauvé et entièrement  refait : Dès juillet 2000, il était présent aux fêtes de Douarnenez. Depuis, l'association le fait naviguer activement et participer aux fêtes maritimes  dans l'ouest de la Bretagne.

   Sainte-Christine est labellisée Bateau d'intérêt patrimonial (B I P).

 

SAINT-PIERRE (DZ 219281)

Type : Sloup à corne.

Gréement : 1 mât en 1 seule  partie (à pible), en bois non peint ; corne et gui blancs ; grand-voile blanche, flèche, foc marron.sur bout-dehors.

Matériaux : Bois

Date et lieu de lancement : 1972 par le chantier Brizard (à Saint-Goustan, Auray)

Autres noms  : Kundun, Evel Gwechall

Utilisation initiale :  bateau de plaisance construit sur les plans d'un bateau de pêche ancien.
Dernière nationalité connue : française
Port d'attache : Camaret (mais immatriculation DZ)

Utilisation : voilier de pêche-promenade, croisière côtière .

Signification du nom : Saint-Pierre : Un des personnages fondateurs du christianisme ; pêcheur, disciple de Jésus et apôtre le plus importants. Mort, crucifié à Rome (vers l'an 68) après en avoir été le premier évêque et pape. La cathédrale de Rome (Vatican) porte son nom, ainsi que de nombreux village de France et une île française proche du Canada. Un poisson porte aussi ce nom... C'est également un prénom très couramment donné dans la première moitié du 20ème siècle, moins maintenant...L'un des charpentiers ayant construit le bateau se prénommait ainsi (Pierre Labat), cela explique peut-être le nom. Evel Gwechall signifie comme autrefois.

Longueur hors-tout :  13 m

Longueur de la coque : 10,2 m

Longueur à la flottaison : 8 m 

Largeur maximale : 2,9 m

Tirant d'eau maximal : 1,55 m

Tirant d'air : 13,3 m

Déplacement : 7 t.

Surface maxi de voilure :  m² 
État : restauré, bien entretenu.  

Avant : étrave droite, peu inclinée ; numéro DZ 219281 .  

Arrière : tableau très incliné ;  barre franche ; nom écrit sur la moitié bâbord du tableau.

Coque :  bleu clair et bleu foncé.

Superstructures : bateau ponté ; rouf discret, couleur bois

 Le Saint-Pierre a été construit au port d'Auray selon les formes d'un thonier du Croisic, en 1972 mais a été équipé d'un rouf dès le début. En 1974, il a été déplacé dans les Côtes d'Armor par son nouveau propriétaire, un frère du célèbre peintre et écrivain Yvon Le Corre. De nouveaux propriétaires l'ont racheté en 1990, mais laissé à l 'abandon dans le port de Ploumanac'h. Repris par de nouveaux propriétaires, il a été entièrement refait ; le rouf a été supprimé et le bateau est devenu un canot creux, semi-ponté. Nouveau changement de propriétaire en 2009 : le bateau devient camarétois (mais immatriculé à Douarnenez) et le plan de pont est refait comme à l'origine, avec rouf et cockpit. Il participe aux rassemblements en Bretagne ouest

  Le Saint-Pierre a été labellisé Bateau d'intérêt patrimonial (BIP). Mais attention : si vous consultez le site de l'association , vous y trouverez 2 autres bateaux portant ce nom. Et il y a une erreur (ce qui est rare sur ce site) : les photos correspondent bien, mais les descriptions sont inversées : La description du bateau de Camaret accompagne le bateau de Marseille (un ancien chalutier de 17 m) et inversement.